Ayant réussi a mettre toutes nos affaires dans nos valises – pas une mince affaire, tout de même – nous nous sommes envolés direction cote est, laissant derrière nous la ville d’Edmonton. Ce qui était vraiment merveilleux, c’est que nous sommes passés directement au-dessus de la ferme ou je montais a cheval toutes les semaines… J’ai essaye d’agiter la main très fort, mais je ne suis pas sure qu’ils nous aient vus !
Nous n’avons su résister au plaisir de vous raconter un petit peu notre séjour a Montréal, avant de vous retrouver dans quelques jours. Nous nous trouvons chez le cousin de Tahar, El-Hadi qui est aussi géologue… les traditions, finalement, l’emportent chez nous.
Ce que nous constatons avant tout, c’est le retour à la civilisation… Edmonton est, après tout, une petite ville. Malgré sa grande mixité raciale, c’est une ville calme, petite, presque ‘mid-west’ dans sa mentalité. Comme j’ai maintes fois remarqué, les automobilistes sont respectueux du piéton…
C’est tout le contraire de Montréal. Nous avons manqué plusieurs fois de nous faire écraser dans la rue, ne sachant pas si les voitures allaient s’arrêter ou non (attention : ce n’est pas le ouest calme et reposant ici !) C’est le retour a un grand centre urbain, avec un mélange agréable de styles architecturaux : tantôt nord-américain, tantôt new-yorkais, tantôt européen, tantôt français, voire breton…
Mais, serions-nous donc rentrés a Paris sans vous le dire ??? Mystère !
Les garçons, tout en admiration, ont pu rencontrer leurs grands cousins canadiens, Youri et Karim...
J’ai même réussi l’exploit de prendre une photo de tout le monde réuni, avec le minuteur de l’appareil photo (il ne manque que Youri, qui était parti à la pêche avec des copains)
Nous avons visite plein de quartiers : El-Hadi nous a même amenés a Ottawa, la capitale du Canada, qui est seulement a 1 heure 30 de Montréal. Une jolie ville, ou nous avons visité le parlement canadien. Le Canada, étant un pays officiellement bilingue, a eu le souci de s’assurer que tous les affichages soient dans les deux langues, quelque soit l’usage. Ainsi, tous les panneaux de stop en zone internationale sont aussi bilingues (la première fois, j’ai été tellement distraite par le flux d’information que j’ai failli rater le stop !), et tous les panneaux de stop en langue française ont été remplacés par des panneaux ‘arrêt’. C’est pousser un peu a l’extrême cette notion de partage, tout de même, car beaucoup de québécois ont appris a conduire avec des panneaux de stop. Que dire ? Imaginez la scène du policier : « Madame, stoppez-vous. Vous n’avez pas respecté arrêt » au lieu de « Madame, arrêtez-vous. Vous n’avez pas respecté le stop. » « Madame, au nom de la loi, je vous stoppe. Je voulais dire, je vous arrête. » De l’avis général, c’est un peu ridicule. Mais bon, c’est ça, la défense de la langue.
A la fin de journée, les enfants en profitent pour s’amuser un peu dans la piscine, nous montrer tout ce qu’ils ont appris pendant la formation de natation suivie a Edmonton..
En tout cas, ce petit interlude montréalais nous a fait beaucoup de bien, histoire de nous remettre dans le bain linguistique avant de vous retrouver dans deux jours. Et puis, l’accueil est très chaleureux et nous passons de bons moments ensemble.
En attendant qu’on s’envole vers vous, nous allons vite profiter une dernière fois de la piscine !
A la fin de journée, les enfants en profitent pour s’amuser un peu dans la piscine, nous montrer tout ce qu’ils ont appris pendant la formation de natation suivie a Edmonton..
En tout cas, ce petit interlude montréalais nous a fait beaucoup de bien, histoire de nous remettre dans le bain linguistique avant de vous retrouver dans deux jours. Et puis, l’accueil est très chaleureux et nous passons de bons moments ensemble.
En attendant qu’on s’envole vers vous, nous allons vite profiter une dernière fois de la piscine !
A bientôt !